« Si je suis vivante aujourd’hui, c’est grâce au père Afounana ! » - Témoignage d’une chrétienne 

J’ai traversé plusieurs épreuves de santé qui, n’eût été la sollicitude du père Afounana, m’auraient emportée. Un jour, j’avais mal agi et ma mère voulait me corriger. Alors, j’ai pris la fuite. En courant après moi, ma mère m’a donné un coup de main au bras droit. En moins de cinq minutes, le bras s’est enflé, puis le mal est devenu sérieux. Les premiers soins se sont avérés inutiles. Nous sommes allés à l’hôpital sans que le bras entende raison. Alors le père Afounana, mis au courant, est venu à la maison. Il a appliqué une médecine traditionnelle et en quelques instants le mal a disparu.

Une autre fois, je devais avoir onze ans, c’était pendant les vacances, et ma mère était partie en vacances à Cotonou. Le jour où elle revenait, j’étais à la maison paternelle et je m’amusais. J’étais là quand une tante est venue m’informer de son arrivée. Le temps de quitter la maison paternelle pour rejoindre la maison maternelle, j’ai commencé à frissonner. De façon aussi subite, je suis tombé malade. J’ai passé trois jours sans manger ni boire, je ne pouvais plus me lever, je ne pouvais plus rien faire. Pour tous, l’espoir était fini : j’en étais à ma dernière heure.

Le père Afounana envoya alors une potion – jusqu’aujourd’hui, le goût m’en revient au palais quand j’en parle ! – et fit dire aux parents de me l’administrer. Il expliqua que même si je n’arrivais pas à l’avaler, l’essentiel était que le produit touche ma langue. Ce qui fut fait. Après trois jours sans parler, sans manger ni boire, dès que le produit eut touché ma langue, je me réveillai et demandai à aller me baigner. Il y eut plusieurs autres événements semblables. Et je peux dire que si je suis vivante aujourd’hui, c’est grâce au père Afounana. Que de là-haut, il continue à veiller sur moi et sur tout le peuple de Dieu !