Voici ce qui s'est réellement passé à la Résurrection de Jésus

Samson TAKPE Par Le 18/07/2019 à 22:41 0

Qu’est-ce qui s’est réellement passé à la Résurrection de Jésus ?

D’entrée de jeu, il faut noter que :

1.      La Résurrection de Jésus n’a pas été un retour de sommeil ou de coma, au sens où Jésus se serait endormi ou serait tombé dans le coma et aurait été mis au tombeau puis 3 jours après se serait réveillé (en cas de sommeil) ou senti mieux (en cas de coma), puis serait sorti du tombeau. Si ç’avait été le cas, cela aurait sans doute attiré l’attention des gardes, avec toutes les précautions prises à cet effet (cf. Matthieu chapitre 27, versets 62 à 66).

2.      La Résurrection de Jésus n‘a pas été non plus une réanimation ou une revification comme ce fut le cas par exemple pour Lazare et d’autres hommes et femmes dont la bible nous parle et qui, après mort avérée, ont repris vie par la puissance divine grâce à l’intercession d’hommes de Dieu. Dans ces cas, les personnes concernées finissent par connaître une autre mort naturelle.

La Résurrection de Jésus au contraire est l’entrée dans une nouvelle Vie où la mort n’existe plus et où le corps n’est plus soumis aux lois physiques.

Selon le quatrième évangile (Jean chapitre 20 versets 1 à 8), suite à l’annonce faite par Marie Madeleine, à savoir que le corps de Jésus n’était plus au tombeau, (je cite) « Pierre partit avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » (fin de citation)

En lisant cet Evangile, on peut se poser deux questions : d’une part, pourquoi le disciple, en voyant la position du linceul et du suaire, a aussitôt cru à la Résurrection de Jésus, qu’est-ce qui l’a convaincu ? D’autre part, pourquoi la même chose n’a pas été dite de Simon-Pierre ? A cette dernière question l’on peut répondre que : contrairement à Simon-Pierre, le disciple que Jésus aimait, étant resté avec Marie au pied de la Croix, a ensuite été témoin de la sépulture de Jésus. Il a donc eu l’opportunité d’observer la position initiale du linceul qui a servi à recouvrir le corps de Jésus et du voile qui a servi à couvrir sa tête. Ce prérequis manquait à Simon-Pierre pour apprécier convenablement le nouvel « état des lieux » et, en s’appuyant sur la position actuelle des linges, venir spontanément à la foi.

Par rapport à la première question, les précisions de l’Evangile selon Saint Jean sur la position des linges à la Résurrection de Jésus fournissent trois détails importants.

1.      Les linges ne se sont pas mélangés mais sont restés à leurs places initiales. En effet, le mot grec « chôris » signifie « distinct », et l’expression grecque « Eis hena topon » signifie « à la même place ». Les linges et bandages sont donc restés distinctement à leurs places initiales respectives. Cette précision de l’Evangéliste veut faire comprendre que si la Résurrection de Jésus avait été un retour de sommeil ou de coma ou si le corps avait été dérobé, comme Marie Madeleine l’avait cru au prime abord et que les gardes l’ont fait croire jusqu’à ce jour, les linges seraient probablement désordonnés et les bandelettes n’auraient pas pu garder leur position initiale.

2.      Le suaire qui avait recouvert la tête de Jésus est resté enroulé tel qu’il l’était autour de sa tête à la sépulture. C’est ce qu’exprime le terme grec « entètuligmenon » signifiant littéralement « roulé », « enroulé » ou « arrondi ».

3.      Les linges se sont aplatis. C’est ce qu’exprime le terme grec « keimena » signifiant littéralement « aplati », « affaissé » ou « gisant ». Les bandages n’ont donc pas été défaits pour permettre à Jésus de s’échapper, mais ils se sont affaissés suite à un vide.

Ces trois éléments réunis, le disciple comprend que le Corps de Jésus est en réalité passé au travers du tissu et des bandelettes, raison pour laquelle les linges se sont affaissés, restant respectivement à leurs places. Alors « il vit et il crut ». Jean 20, v. 8.

Somme toute, le corps de Jésus Ressuscité ne connaît plus de barrière. Il peut traverser la matière comme il veut. Cette compréhension que le disciple bien-aimé a eue en observant les linges trouvera sa confirmation dans les apparitions du Ressuscité où Celui-ci rejoint ses disciples dans la maison où ils étaient, toutes portes verrouillées (cf. Jean 20,19), en passant pour ainsi dire à travers les murs.

On pourrait répliquer : « Et la pierre alors, pourquoi a-t-elle été roulée ? » La pierre roulée était juste un signe donné aux femmes pour leur annoncer que le tombeau était désormais vide. Car le corps qui avait traversé les linges avait aussi traversé la pierre. Raison pour laquelle dans l’Evangile selon Saint Matthieu, ce n’est pas Jésus Lui-même mais plutôt un ange qui, au petit matin, roula la pierre qui fermait la tombe, alors que Jésus n’y était plus : « Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. » (Matthieu 28,2)

 
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